- brûlis
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brûlis [ bryli ] n. m.• XIIe bruelleïz; de brûler♦ Défrichement par le feu.♢ Étendue de terrain dont on a brûlé les herbes et les broussailles pour améliorer le sol. Culture sur brûlis.
● brûlis nom masculin Action de brûler la végétation d'un terrain avant de le mettre en culture. Terrain où a été réalisée cette action.brûlisn. m.d1./d Partie de forêt incendiée.d2./d AGRIC Champ dont on brûle la végétation pour le défricher ou le fertiliser. Syn. (Québec) brûlé, (Asie du S.-E.) ray.— Culture sur brûlis: technique agricole primitive consistant à brûler la végétation (feux de brousse) pour fertiliser les champs, pratiquée encore dans les pays tropicaux, où elle contribue à la dégradation des sols.⇒BRÛLIS, subst. masc.A.— Défrichement par le feu :• Les gens faisaient les brûlis. Sentant venir la pluie qui délayerait les cendres, ils avaient mis le feu aux bruyères des communaux.POURRAT, Gaspard des Montagnes, À la belle bergère, 1925, p. 5.B.— P. méton. Étendue de forêt ou de végétation que l'on a brûlée pour amender le sol.Prononc. :[
]. Durée longue sur [y] dans DG. Étymol. et Hist. Ca 1170 bruellëiz (BÉROUL, Tristan, 3037 dans T.-L.). Dér. de brûler; suff. -is. Fréq. abs. littér. :5.brûlis [bʀyli] n. m.ÉTYM. V. 1170, bruelleïz; de brûler.❖1 Action de brûler les broussailles pour défricher un terrain.2 Portion de forêt incendiée ou de champ dont on a brûlé les herbes et les broussailles, pour améliorer le sol (à distinguer de écobuage). || Culture sur brûlis. || « Le brûlis est une technique très ancienne (…) On l'a toujours utilisé partout dans le monde, sans doute depuis le paléolithique, pour entretenir les pâturages des animaux sauvages et domestiques. Il s'agit naturellement de brûlis contrôlé … » (le Monde, 24 mars 1982, p. 18).1 Ils ouvrent des brûlis dans la forêt-galerie qui occupe le fond humide des vallées et ils plantent et cultivent des jardins (…)Claude Lévi-Strauss, Tristes tropiques, p. 240.2 Depuis l'administration interdisait la culture sur brûlis aux montagnards, qui avaient le choix entre la mort lente et la révolte.Claude Courchay, La vie finira bien par commencer, p. 207 (1972).
Encyclopédie Universelle. 2012.
